Tout est entièrement nouveau à bord de l’i10, sauf les motorisations. Le constructeur a repris les blocs essence qui ont déjà vécu sous le capot de l’ancienne génération. Il s’agit, en entrée de gamme d’un petit trois cylindres 1.0 de 66 ch. Il permet à la citadine d’offrir un prix d’appel sous les 10 000 € et d’agresser financièrement les ténors de la catégorie : Renault Twingo, Citroën C1, etc. L'autre motorisation, testée ici, est un quatre cylindres de 1.2. Ce moteur atmosphérique délivre 87 ch et un couple maxi de 120 Nm. Discret comme un ninja au ralenti, ce moteur jouit d’une souplesse très appréciable en ville. Si les relances ne sont pas exceptionnelles, il montre assez d’entrain pour déplacer l’i10 sans jamais être à la peine. Ses émissions de 114 g/km lui permettent d’échapper au malus. Une boîte automatique à 4 rapports est proposée en option. Choix que nous vous déconseillons vivement car cette dernière fait bondir les émissions à 142 g et la consommation qui se montre plutôt correcte en boîte mécanique (moyenne de 5,5l/100 km relevée durant notre essai).


L’i10 bénéficie de trains roulants compétents. L’amortissement de qualité aide grandement au confort général de la voiture et ne laisse la place à aucune percussion. Associé à ce silence de fonctionnement, il élève même la coréenne parmi les plus sympas à conduire de la catégorie. Les seuls points noirs relevés concernent essentiellement la direction, aseptisée, et la visibilité ¾ arrière desservie par la découpe de portière. Au final, Hyundai propose ici une véritable citadine, légère agile, confortable et qui braque court.