Sans trop de surprise, la CLA Shooting Brake reprend la majorité des motorisations de la CLA Berline. 2 motorisations en diesel (200 CDI : 136 ch et 220 CDI 177 ch) et 4 essence (180 : 122 ch, 200 : 156 ch, 250 : 211 ch, le tout chapeauté par la version AMG et ses 360 ch). A noter que l’AMG et la 250 sont disponibles en 4 roues motrices. Lors de notre essai, nous avons eu une 250 4-Matic 7G-DCT. Dès les premiers tours de roues, on remarque très rapidement l’excellent maintien et confort des sièges. Cela va de pair avec l’amortissement global de cette CLA qui est soigné. Élaboré sur la même plateforme que la CLA berline, le Shooting Brake reprend le train avant McPherson et l’essieu arrière multi-bras. Même s’il pèse 30 kg de plus que la berline, cela ne se ressent pas vraiment car la répartition des masses est meilleure. La partie dynamique est très convaincante, notamment avec le châssis sport (rabaissé et doté de jantes 18 pouces). Aucun mouvement de caisse à signaler, la direction est précise, informative et se montre malgré tout facile à manier. Un très bon compromis confort/comportement encore renforcé par la présence de la transmission intégrale 4-Matic qui gomme le tempérament sous-vireur et permet de gagner en sérénité sur route mouillée, comme ce fut le cas sur notre essai.

Essai vidéo - Mercedes CLA Shooting Brake : break de classe

Si la tenue de route est probante, nous avons été déçus par le 250 essence. Alors que sur le papier, ce moteur est séduisant avec une puissance de 211 ch et un couple de 350 Nm, dans la réalité, il souffre d’une trop grande linéarité. Certes, le 0 à 100 km/h est abattu en 6,8 s mais cela est difficilement perceptible. La poussée est bien présente mais manque de vie ou d’un « coup de pied au cul ». La faute sans aucun doute à la boîte 7G-Tronic particulièrement douce dans les changements de rapports, mais pas assez dynamique. Bien évidemment, pour contrer ce problème, il est possible de passer en mode sport ou encore mieux, en mode manuel. Et c’est dans ces conditions qu’on découvre les qualités du moteur, qui monte alors facilement dans les tours et se révèle finalement plutôt sportif, le tout avec une sonorité sympathique. Sans trop de surprise, les aspects économiques ne sont pas son point fort. Ainsi, nous avons relevé une consommation supérieure à 10 l/100 km et cette version, qui émet 152 g/km de CO2, est pénalisée par un malus conséquent de 1 600 €.