La première chose qu’apporte ce restyling au niveau des moteurs est le changement d’appellation des diesels. Finie l’époque des « CDI » et place au « d ». Un choix plus lisible pour le client mais aussi bizarre car ce changement fait indéniablement penser à une autre marque allemande, BMW pour ne pas la citer.

Pour le reste, à la vue de la palette des motorisations proposée sur cette Classe A, impossible de ne pas trouver votre bonheur. La Classe A dispose en effet de pas moins de 7 essences (102 à 381 ch) et 4 diesels (90 à 177 ch). Dans la première carburation, les principales nouveautés résident dans l’apparition d’une nouvelle entrée de gamme de 102 ch (A160) et l’augmentation des puissances respectives des versions A250 et A45 AMG qui sont désormais fortes de 218 et 381 ch. Avec ses 21 ch supplémentaires, l’A45 AMG redevient d’ailleurs la berline compacte la plus puissante du marché devant l’Audi RS3, qui lui a chipé ce titre honorifique durant quelques mois. En diesel, seul le 220d gagne quelques chevaux (177 ch désormais), mais la plupart des moteurs voit sa consommation et ses rejets de CO2 baisser, si bien qu’aucun d’entre eux n’est plus malusé.

Essai vidéo - Mercedes Classe A restylée : pop star

Pour cet essai, nous avons pris le parti de choisir une 220d couplée à la transmission intégrale 4Matic. Autant le dire tout de suite, l’augmentation de puissance est totalement transparente pour le conducteur. Ce moteur, associé obligatoirement à la boîte automatique 7 G-Tronic, se montre très agréable avec des changements de rapports très doux et un couple généreux. Pouvant être doté du Dynamic Select offrant quatre modes de fonctionnement (confort, normal, sport et individuel) - de série sur le niveau Fascination et en option à 100 € sur les autres finitions - il permet au conducteur de jongler selon différentes conduites et propose même de jouer avec des palettes pour ceux qui recherchent plus de sportivité. On reprochera toutefois un léger manque de réactivité de la boîte en conduite dynamique, si on la compare par exemple à la BVA 8 rapports de BMW. On notera également une sonorité un peu trop présente de la part du 220d avec de nombreux claquements lors des phases de démarrage et d’accélération. La consommation relevée sur cet essai est tout à fait cohérente pour un modèle en boîte automatique et transmission intégrale, avec une moyenne légèrement inférieure à 7 litres.

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En ce qui concerne la tenue de route, la principale nouveauté réside en l’apparition d’une suspension adaptative de deux modes de conduite (Confort et Sport), uniquement disponible en option (entre 900 et 1 250 € suivant les finitions). Nous n’avons pas eu l’occasion de tester cette dernière mais cette Classe A nous a séduits par son comportement dynamique, qui ne dégrade nullement le confort malgré les jantes 18 pouces de notre modèle d’essai. Le confort est donc ferme sans être toutefois trop dur. Ce typage permet ainsi de gommer tous les mouvements de caisse et de roulis. Un bon point donc sachant que cette Classe A distille un véritable plaisir de conduite avec une direction précise et informative. Le dispositif 4Matic assure une motricité parfaite grâce à la transmission intégrale. Particulièrement homogène, elle s'avère aussi plaisante à mener qu'une Audi A3 par exemple, tout en étant légèrement moins dynamique qu’une BMW Série 1. Toutefois, à y regarder de plus près, on se rend compte que l’écart avec une Volkswagen Golf ou une Peugeot 308 n’est pas aussi important qu’on pourrait s’y attendre. Bien au contraire. 308 ou Classe A, la nuance est fine.