Comme l’Ibiza et la Polo, la Fabia n’a pas droit à une plateforme entièrement nouvelle. Elle se contente de rafraîchir son ancien châssis mais profite toutefois de plusieurs innovations en provenance du groupe. Moteurs, boîte et direction sont issus de la banque d’organes Volkswagen. La voiture gagne en moyenne 65 kg par rapport à l’ancienne génération et débute son offre (Fabia 1.0 MPi BVM) sous la tonne (980 kg).


En essence comme en diesel, l’offre des motorisations tourne essentiellement autour des 3 cylindres. L’ensemble répond aux normes Euro 6 et s’affranchit de tout malus écologique. Nous avons testé le 3 cylindres essence 1.0 dans sa définition 75 ch. Un peu juste en relance, ce bloc est le plus adapté à la ville. La version 60 ch, commercialisée en entrée de gamme mais non testée, devrait être selon nous trop chétive. C’est assurément vers le quatre cylindres 1.2TSi qu’il faudra vous tourner. Ce dernier, proposé en deux niveaux de puissance (90 ch et 110 ch), délivre un agrément et un peps supérieur. Nous avons apprécié la souplesse et le silence de fonctionnement de la version 90 ch en boite manuelle (5 rapports). Elle s’impose comme le meilleur compromis entre agrément et consommation modérée. Nous avons relevé une moyenne de 5,8 l/100 km durant notre essai. Les rouleurs pourront opter pour la définition 110 ch qui peut en prime bénéficier de la performante boîte DSG à 7 rapports.


En diesel, Skoda délaisse le quatre cylindres 1.6 TDi au profit d’un 3 cylindres. Ce 1.4 TDi est proposé en deux niveaux de puissance (90 ch et 105 ch), est moins gourmand (3,5 l/100 Km : consommation annoncée par le constructeur), éligible à un bonus de 150 € et surtout compatible avec les normes Euro 6. À la conduite, ce moteur vibre, il est bruyant mais offre un couple musclé pour garantir une grande polyvalence. Le dCi de la Renault Clio et le Hdi de la Peugeot 208 (ses concurrentes françaises) offrent un agrément bien supérieur.


Les kilomètres parcourus au volant de la nouvelle Fabia nous ont permis de constater les gros progrès effectués en matière de confort. L’amortissement est souple sans verser dans la mollesse. Un bon point pour les voyages, un peu moins en conduite dynamique. La direction électromécanique offre une bonne consistance mais peu de feeling. En ville, la Fabia est moins agile qu’une 208 par exemple. La tchèque est prévenante et truffée d’aides à la conduite telles que l’ESP, l’aide au démarrage en côte, le front assist (système de pré-collision). Elle n’est pas aussi efficace qu’une Clio mais reste très correcte pour la catégorie.