Par rapport à la DS 4 « classique », l’offre moteurs de la Crossback est réduite à quatre motorisations avec deux diesels (BlueHDi 120 et 180 ch) et deux essences (1.2 Puretech 130 et 1.6 THP 165 ch). Pour notre essai, nous avons choisi la version qui devrait être la plus vendue, à savoir le BlueHDi 120 ch couplé pour l’occasion à la boîte automatique EAT6. Rien à redire concernant ce quatre cylindres, qui équipe bon nombre de modèles de Peugeot ou de Citroën. Avec son couple de 300 Nm, il bénéficie d’une grande polyvalence en répondant présent à tous les régimes et par conséquent en s’adaptant à toutes les situations. Son mariage avec la dernière transmission automatique de PSA à 6 rapports est harmonieux avec des passages de rapports fluides. Ceux qui voudront un peu plus de dynamisme pourront enclencher le mode Sport, mais il faut reconnaître qu'elle ne peut pas rivaliser dans ce domaine avec la majorité des boîtes robotisées, qui s’avèrent plus réactives, en particulier quand on leur demande de tomber un ou deux rapports. Bilan plutôt positif concernant la consommation, avec une moyenne relevée de 7,1 l/100 km.

Essai vidéo - DS4 Crossback : dédoublement de personnalité

L’augmentation de la hauteur de caisse de 30 mm n’influe en rien sur la tenue de route de cette Crossback. Comme sa sœur, elle possède un comportement routier tout à fait convaincant avec un bon confort, même si les saignées se font sentir sèchement. Sans être particulièrement dynamique, elle offre un bon compromis avec une certaine agilité, qui se traduit notamment par une quasi-absence de prise de roulis. On regrettera tout de même la taille trop importante et la forme bizarroïde du volant, qui ne donnent pas forcément envie de hausser le rythme.

Qui dit baroudeuse dit forcément s’aventurer hors des sentiers battus. Oubliez tout de suite car la carrosserie étant sans protection et dépourvue de sabot, vous risquez très vite de rayer votre peinture. Autre indice, qui confirme qu’elle est faite pour la route : la monte pneumatique. Notre modèle était chaussé de Michelin Pilot Sport 3, des pneus à vocation sportive. Très loin donc d’être idéal pour aller faire joujou dans la boue.