La Mégane Estate reprend l’ensemble des motorisations de la berline avec des puissances comprises entre 95 ch et 165 ch. C’est le 1.6 dCi 130 ch qui convient le mieux à la philosophie de la voiture par son élasticité, sa souplesse et son pep’s. Exclusivement couplé à une boîte mécanique à 6 rapports, il est le meilleur diesel du marché à son niveau de puissance. Son couple maxi de 320 Nm offre de franches accélérations et des reprises musclées qui n’obligent pas à tomber à rapport. Même en charge, le niveau sonore reste bien maîtrisé dans l’habitacle, offrant aux passagers un confort de bonne tenue. Au rapport des prestations fournies, il affiche en prime une soif des plus modérées (notre test nous aura coûté une moyenne de 6,5 l/100 km) et s’affranchit de tout malus (104 g de CO2/km). Les gros rouleurs seront déçus d’apprendre qu’il n’est pas possible d’y associer la boîte à double embrayage EDC.

En matière de comportement, ce restylage n’apporte aucune évolution. La Mégane s’avère toujours aussi facile à prendre en main et plaisante à conduire. L’empattement allongé de cette version réduit naturellement l’agilité du véhicule. C’est d’autant plus vrai face à des concurrentes telles que la nouvelle 308 SW. Toutefois, le compromis trouvé par Renault entre dynamisme et confort fait toujours référence avec un amorti de très grande qualité. À la conduite, la française vieillit bien.