L'espace abandonne ses motorisations essence (2.0 T et V6) et se concentre sur le 2.0 dCi (M9R) proposé en 3 niveaux de puissance 130 ch, 150 et 175 chevaux. Ces blocs profitent de mesures d’économie de carburant pour afficher des bilans CO2 plus « favorables ». C’est le cas du dCi 150 de passe de 170 à 150 g/km en boîte mécanique, malheureusement pas du dCi 175 ch qui plafonne à 165 g de CO2/km et écope d’un malus de 1500 €. Sa consommation plafonne à 8,5 l/100 km ce qui reste relativement correct pour un véhicule de cette teneur (poids : 1830 kg /Cx : 0,35). Lente dans ses passages cette boîte automatique pénalise les performances de l’excellent 2.0 dCi 175 ch. Un diesel pourtant bien fourni en couple (360 Nm) qui reste très loin de son agrément initial. La boîte à double embrayage (DSG) des Sharan et Alhambra renvoie les prestations de cette BVA, 10 ans en arrière. Et cela tombe plutôt bien, puisque c’est ici le cas.

Le comportement routier, lui, n’a subi aucune évolution. Il est orienté confort et n'appelle pas à de grosse critique. L’Espace jouit d’un amortissement de qualité et d’une insonorisation parfaite. Idéal pour avaler les kilomètres sans fatigue. Confortable assurément, dynamique, un peu moins.

Le centre de gravité élevé et la direction ultra-light vous rappelleront très vite à l’ordre dans les courbes rapides. Le Grand Espace dicte de lui-même une conduite apaisée. Un Ford Galaxy s’avère beaucoup plus efficace en conduite soutenue.