L’offre s’articule autour de deux moteurs. Un 4 cylindres essence 1.8 i-VTEC de 142 ch soumis à un malus de 900 € (1 600 € en BVA). En diesel, c’est le nouveau 1.6 I-DTEC de 120 ch qui se chargera d’assurer les volumes. Il est orienté confort et économie d’usage (5,8l/100 km, moyenne relevée durant notre essai et neutre au malus). Un mode « Econ » est aussi présent pour abaisser les consommations. À l’usage, le petit diesel, exclusivement proposé en boîte mécanique, offre suffisamment de répondant (300 Nm) pour offrir au break la polyvalence requise.


Dynamiquement, la Civic Tourer se distingue par la présence d’un amortissement adaptatif sur le train arrière. C’est une première pour une berline compacte d’adopter un amortissement piloté sur un seul essieu. Ce système agit exclusivement sur l’amortissement et ne permet pas de corriger l’assiette du véhicule comme le fait un véritable amortissement piloté. Ce dispositif à trois modes de réglages (Dynamic, Normal ou Confort ) n’a d’autre but que de limiter l’effet de pompage. Il adapte en quelque sorte la tenue de route du véhicule en fonction de la charge. Sur le papier, l’idée est louable. En pratique, nous n’avons malheureusement pu apprécier les bienfaits de ce dispositif, car trop légers et voyageant à vide. En jonglant sur les 3 modes, nous n’avons jamais véritablement perçu de différences notables. Cette suspension arrière adaptative est exclusivement proposée sur les niveaux haut de gamme (Exclusive Navi et Innova) facturés au bas mot 31 090 €. Une ineptie sachant que c’est le niveau précédent (Executive) qui fera la majorité des ventes. En parallèle de ce dispositif spécifique au Tourer, la Civic reste une voiture confortable et douce à mener. Les nombreux systèmes de sécurité active sont peut-être parfois trop intrusifs, mais ils sont heureusement tous déconnectables. Les pères de familles apprécieront sa grande polyvalence et la direction précise qui la guide. En revanche, il faudra composer avec une visibilité 3/4 arrière détestable.