La baroudeuse allemande embarque un quatre cylindres diesel décliné en deux niveaux de puissance, TDI 150 ch et TDI 190 ch, celui de notre essai. Dans la réalité, ce dernier ne reflète absolument pas ce niveau de puissance important. Il manque de caractère et de punch en milieu de compteur, c’est dommage. Il faut dire que l’étagement long de la boîte DSG6, exclusivement dédiée à ce moteur, ne l’incite pas à s’exprimer davantage. On se console en jetant un œil au tableau du malus écologique car dans cette configuration, 190 ch, boîte automatique et transmission intégrale, la Passat Alltrack limite la casse à 150 € (135 g de CO2/km) : une prouesse !

Comme expliqué ci-avant (cf : page équipement), la Passat Alltrack est dotée d’une transmission intégrale 4Motion de série. Cette dernière, non permanente, fonctionne en temps normal comme une traction afin de limiter la consommation. En cas de besoin, elle se transforme en vrai 4x4 et peut même faire travailler chaque roue indépendamment grâce à l’aide de l’ESP. C’est l’idéal pour aller au ski, emprunter des chemins de traverse, partir à la chasse, vérifier ses vignes, etc.

Le rehaussement de la garde au sol n’influence en aucun cas les piètres aptitudes de cette voiture en tout-terrain pur et dur. En effet, les angles d’attaque, ventral et de sortie n’invitent aucunement à effectuer des croisements de ponts ou des passages de gué. Cet accroissement permet surtout d’améliorer le niveau de confort, déjà très bon, surtout si l’on coche l’option amortissement piloté (1 230 €).

En utilisation classique, la Passat renforce son aspect sécuritaire avec le renfort de cette transmission intégrale tout en conservant les qualités d’une routière confortable et silencieuse.