Comme la concurrence, BMW s’adapte au durcissement des normes de CO2 et prochainement des Nox (normes Euro 6). Le constructeur a fait le choix d’implanter sous le capot de sa routière une version dégonflée du 2.0d. Ce quatre cylindres diesel bénéficie d'un turbo à géométrie variable comme ses grands frères, revendique 143 ch sur le banc et des émissions de 119 g/km (neutre). A l’usage, le conducteur profite d’un agrément satisfaisant compte tenu du niveau de puissance et du poids important du véhicule (1 700 kg). Le couple maxi (360 Nm) aidé par une excellente boite automatique à 8 rapports (option à 2300 €), entraîne l’allemande sans trop de difficultés. La Série 5 accuse le coup sur les grands axes par des reprises mollassonnes, mais vous serez alors déjà bien au-dessus de la vitesse autorisée. La firme allemande a conçu cette version pour les gros rouleurs et c’est plutôt réussi. Malgré une sonorité un poil envahissante, elle jouit de consommations basses (6,1l/100 km) qui démontrent une fois de plus la suprématie de BMW en matière d’efficience. Son autonomie supérieure à 1 000 km sera, à n'en pas douter, la principale raison d'achat de la 518 d. Le châssis est inchangé avec un train avant précis et une qualité d’amortissement proche de la perfection.