Reconnue pour son niveau de confort et sa grande polyvalence, la Sandero 2 a gardé intactes ses qualités. Les seules évolutions concernent l’acoustique, la direction et l’aérodynamique. Au roulage, le niveau de confort nous a semblé en progrès. L’insonorisation a été contenue à la source, dans le compartiment moteur au grand bonheur des passagers. Le conducteur, lui, bénéficie d’un bon maintien grâce au siège mieux dessiné. En revanche, nous n’avons pas été séduits par le nouveau calibrage de la direction hydraulique. L’assistance se réduit à haute vitesse et se renforce en manœuvre. Le feeling au volant n’est pas intuitif et les trajectoires réclament régulièrement une correction au volant. On n’est pas toujours rassuré à haute vitesse sachant que le maintien en courbe n’est pas aidé par des suspensions un poil trop souples (voiture destinée aux pays émergents dont les routes son dégradées). Dacia propose toutefois l’ESP, l’ABS et le freinage d’urgence de série pour ceux qui auraient dans l’idée de pousser la roumaine dans ses derniers retranchements. La Sandero n’aime pas être malmenée mais bénéficie toutefois d’un très bon niveau de confort et d’une certaine agilité en ville. Elle braque court et bénéficie de petits moteurs adaptés comme le nouveau TCe 90.

Essai vidéo - Dacia Sandero 2 : mieux pour le même prix

Le petit 3 cylindres développé par Renault colle parfaitement à la philosophie de la Sandero. C’est un moteur économique (5,8 l/100 km relevé en temps réel) brillamment équilibré par les motoristes français.À l’usage cette petite cylindrée (900 cm3) délivre son couple très tôt grâce au turbo à faible inertie (90 % du couple dès 1 650 tr/min). L’idéal en ville lorsqu’il s’agit de s’extirper rapidement du flot de la circulation. Neutre au malus (116 g de CO2/km), il sera, selon Dacia, très économique à l’entretien, puisqu’il bénéficie d’une chaîne de distribution. À ce propos, la marque s’est hissée sur la première marche du podium de la fiabilité selon l’Adac. Aux côtés du petit TCe, la Sandero pourra compter sur le très répandu dCi décliné en 90 ch et 75 ch et une version GPL prévue pour le courant de l’année. Pour assurer un prix d'accès aussi serré qu'avant, c’est l’antique 4 cylindres atmosphérique 1 2 (75 ch) qui se charge de la tâche.