Sans trop de surprise, Mercedes a reconduit sa gamme de moteurs déjà au catalogue. En essence, on trouve donc 4 blocs : 180 122 ch ; 200 156 ch ; 220 184 ch et 250 211 ch et 4 diesels : 160 CDI 90 ch ; 180 CDI 109 ch ; 200 CDI 136 ch et 220 CDI 177 ch. La première grande nouveauté dans ce domaine est l’arrivée d’une version 100 % électrique qui permet au Classe B de devenir le 1er monospace électrique du marché. Il sera doté d’une autonomie de 200 km.

Essai vidéo - Mercedes Classe B restylé : fin de la routine

L’autre innovation réside dans l’élargissement de la transmission intégrale. Jusqu’alors réservée à certaines motorisations essence (220), elle est désormais accessible avec les motorisations diesels, mais seulement les 200 et 220 CDI. C’est justement cette dernière version que nous avons eue entre les mains. Avec ses 177 ch, autant dire tout de suite qu’elle ne sera pas la version la plus vendue. Toutefois, grâce à ses 350 Nm de couple, elle fait preuve d’un certain dynamisme, même s’il faut bien reconnaître que la boîte 7G-DCT n’est pas un modèle de rapidité. Elle est distancée par la BVA 8 rapports de l’Active 2 Tourer nettement plus  plaisante. Toutefois, on peut contourner cette lacune en jouant des palettes solidaires du volant ou en enclenchant le mode sport. Mis à part cela, ce moteur fait preuve sans grande surprise d’une bonne polyvalence, même s’il faut reconnaître que le mariage boîte 7G-DCT et transmission intégrale est loin d’être le plus économique, ainsi qu’en atteste la moyenne relevée lors de notre essai sur les routes montagneuses de Majorque qui avoisinait le 8,5 l/100 km.

Comme nous avions pu le constater lors de son premier essai, ce Classe B fait preuve d’un comportement particulièrement sain, surtout si vous optez pour un exemplaire pourvu du châssis sport qui gomme la plupart des mouvements de caisse. Parfaitement suspendu et équilibré, il distille un bon confort même si les jantes 18 pouces peuvent entraîner par moments quelques sécheresses au niveau de l’amortissement lorsque la route se dégrade. Bilan moins convaincant pour la direction qui manque de consistance et de précision, ce qui donne une impression de flou quand le rythme s’accélère. Au final, ce Classe B fait globalement mieux que la plupart des monospaces compacts généralistes (Renault Scénic, Toyota Verso) mais  aujourd’hui, il doit faire face aujourd’hui au BMW Série 2 Active Tourer qui, avec sa position de conduite plus « berline », se révèle plus dynamique.