Quelques modifications pour les motorisations. En essence, on trouve le 1.6 94 ch, le DIG-T 190 ch remanié afin d’offrir plus de couple (240 Nm) et rejeter moins de CO2. Il existe en 2 ou 4 roues motrices couplé à la boîte séquentielle à 7 rapports. La principale nouveauté concerne l’arrivée du DIG-T 115 ch (190 Nm de couple) qui remplace le 1.6 117 ch (158 Nm). Ce dernier est toutefois toujours disponible avec la transmission Xtronic.


Statu quo en diesel avec le 1.5 dCi 110 ch qui représente 70 % des ventes. C’est d’ailleurs cette version que nous avions pour notre essai. Bien connu car équipant de nombreux modèles de l’Alliance, ce quatre cylindres est toujours agréable à utiliser grâce notamment à son couple de 240 Nm disponible dès 1 750 tr/min qui lui confère une vraie polyvalence en étant aussi à l’aise en ville grâce à sa douceur que sur autoroute où son couple lui permet de profiter de reprises et d’accélérations confortables. La boîte de vitesses contribue à cet agrément avec des passages de rapports fluides et un bon étagement. Les seuls deux reproches : la sonorité du moteur un peu trop présente et la consommation enregistrée sur notre essai aux environs de 6,5 l/100 km due notamment à l’aérodynamisme très moyen de ce Juke.


Rien à redire en revanche au niveau du comportement. Dès les premiers tours de roues, le Juke s’avère très plaisant en étant vif, dynamique et particulièrement réactif grâce notamment à une direction précise et relativement informative. C’est vrai en ville où ses dimensions réduites le rendent facile à stationner malgré une visibilité arrière très médiocre mais également en ville où il se révèle à son aise sur routes sinueuses. En raison de sa garde au sol élevée, on aurait pu craindre d’importants mouvements de caisse, or il n’en est rien car ces derniers sont très bien maîtrisés. Le confort est convaincant et ce malgré la présence de jantes 18 pouces. Une bonne surprise.