La Rocks reprend le 4 cylindres atmo de 87 ch, histoire d’offrir un ticket d’entrée correct. Mais le véritable attrait de cette Adam, c’est le nouveau 3 cylindres essence turbo de 115 ch. Opel se lance à son tour dans ce type de motorisation qui associe injection directe et suralimentation. L’intérêt du 3 cylindres, en dépit de répondre plus aisément aux normes (Euro 6 et émissions de CO2), c’est d’offrir un agrément de qualité pour des consommations réduites (5,1 l/100 km : moyenne relevée durant notre essai). Parmi le flot de 3 cylindres qui inondent le marché de la citadine, celui d’Opel se positionne parmi les plus efficaces. Il vibre peu, grimpe vite dans les tours et offre des reprises toniques. C’est l’outil parfait pour la ville et les grands axes. En prime il est aidé par une boîte manuelle à 6 rapports agréable à manier et correctement étagée (hormis le 6e rapport trop long).


Si elle a un look de 4x4 et une garde au sol surélevée, l’Adam rocks reste une traction basique sans aucune aptitude au tout-terrain. C’est essentiellement le confort qui en profite. L’amortissement de qualité autorise de grosses montes pneumatiques (17 voire 18 pouces) sans se montrer rugueux avec les passagers. L’ Adam est aussi plaisante à conduire en ville que sur route. Elle s’avère agile, bien équilibrée et prévenante. Le toit coulissant en toile, similaire à celui des Citroën DS3 Cabrio et Fiat 500 C, apporte peu de valeur ajoutée, mais présente l’avantage d’être bien insonorisé.