Pour ce NX300h, Lexus a repris la technologie Full Hybrid désormais bien connue. Elle se compose d’un moteur 2.5 essence de 155 ch couplé à un moteur électrique de 143 ch en version traction et même un deuxième de 63 ch réservé pour la version intégrale. Quelle que soit la configuration pour laquelle vous optez, la puissance globale est de 197 ch, due à l'addition de la puissance du moteur thermique et celle de la batterie.

Pour être honnête, je n’ai jamais été fan de la Prius et surtout pas de son ensemble bloc/boîte. Je partais donc avec un a priori négatif et cette impression a été vite confirmée. Dès les premiers tours de roues, on retrouve l’ambiance particulière des hybrides qui incite à une conduite coulée. Il est même possible de rouler 2 km en tout électrique. Dommage que cette distance soit si courte d’ailleurs. La circulation à faible allure ou modérée s’avère très plaisante. Dans ces conditions, tout va bien. Mais le tableau s’assombrit vite quand on quitte la ville. En effet, dès que l’on sollicite l’accélérateur, même de façon légère, la boîte automatique de type CVT émet un bruit d’aspirateur envahissant et particulièrement fatiguant. Cela gâche vraiment le plaisir de conduire car ce phénomène se reproduit à chaque petite accélération ou dépassement. Le manque de réactivité ainsi que les reprises et les accélérations décevantes s’expliquent aussi par le poids conséquent de notre modèle d’essai, qui avoisine les 1 905 kg. Pour notre plus grand bonheur, ces critiques s’estompent à vitesse stabilisée où le NX retrouve sa quiétude. Mais il n’est pas question ici de conduite dynamique, qui devient même rédhibitoire. Et ce ne sont pas les trois modes proposés (Eco, Normal et Sport) qui changent grand-chose, si ce n’est une présentation différente au niveau du compte-tours et une réponse un peu plus directe de l’accélérateur.

Essai vidéo - Lexus NX : que de la gueule !

Très confortable avec des sièges particulièrement bien dessinés et enveloppants, le NX choie ses occupants, autant le conducteur grâce à une bonne position de conduite que les passagers. L’amortissement est très correct, mais cela se dégrade quand le rythme s’accélère et que l’on remarque alors quelques mouvements de caisse, encore plus marqués lors des enchaînements de virages. Enfin, partant du principe que le NX est loin d’être un baroudeur, l’utilité de la transmission intégrale apparaît quelque peu futile, si ce n’est peut-être pour faciliter le passage du couple aux roues motrices avant, un point que nous n’avons pu vérifier car nous n’avons pas essayé de modèle traction pour comparer.

On termine par le domaine crucial à savoir le côté économique. Pendant notre essai, nous avons enregistré une moyenne dépassant les 8 l/100 km. Raisonnable vu sa puissance et son poids. En revanche, pas de bonus pour cet hybride qui doit se contenter de rejets de 121 g de CO2/km.