La liberté de circulation des biens et des personnes, c'est aussi sur les autoroutes qu'elle se concrétise. Or il apparaît comme étonnant que chaque pays reste souverain sur leur utilisation, jusqu'à envisager des mesures de tarification discriminatoires comme il est ainsi question en Allemagne. De l'autre côté du Rhin, l'autochtone serait ainsi mieux traité que le visiteur. A l'heure européenne voilà une démarche inconcevable. Et comme la Hongrie, le Royaume-Uni et la Lettonie ont installé des péages autoroutiers et que la Belgique, la Norvège et la Suède envisagent de le faire en 2016, la Commission s'est dit que la question méritait de quitter le giron des Etats. Une aubaine pour une France qui pourrait sauter sur l'occasion pour changer la donne de ses concessions.


C'est une commissaire appelée Violeta Bulc qui sera chargée de trancher la question d’ici 100 jours. Les tarifs, les modes de paiements, l'entretien et l'usage des réseaux, tout sera pris en compte y compris à l'aune des émissions polluantes. Bref, une totale révision de l'item. Les lobbyistes sont déjà dans les starting-blocks.


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