En 2006, dans la capitale iranienne Téhéran, près de 10 000 personnes sont décédées suite à des maladies provoquées par la pollution atmosphérique. Un smog dangereux s'est constitué à cause de la circulation automobile et d'usines présentes dans la partie sud de cette mégalopole de 12 millions d'habitants. 1,3 million de vieilles voitures très polluantes sillonnent les routes. Le maire adjoint, Mohammad Hadi Heydarzadeh, a déclaré : "Vivre à Téhéran, c'est comme participer à un suicide collectif. Le nombre de morts devrait augmenter cette année. Les indicateurs montrent que la qualité de l'air s'est dégradée et que la pollution a joué un rôle majeur dans la mort de 3 600 personnes rien qu'en octobre à Téhéran."