Il s’agit d’un équipementier produisant des composants pour General Motors, Daimler, BMW et Toyota, entre autres. Deux sociétés étaient intéressées pour son acquisition : l'américain Cooper-Standard Automotive et un consortium financier rassemblant Oaktree Capital Group puis le turc Esas Holding. Tout se déroulait assez bien, jusqu’aux révélations sur les moteurs diesel du groupe allemand.

Les candidats souhaitent désormais une baisse de prix : «  les investisseurs préfèrent attendre. Le processus est à l'arrêt pour l'instant, les candidats veulent que les problèmes de VW soient intégrés dans le prix »  a commenté ce que l’on appelle pudiquement une source proche du dossier.

Teklas réalise environ 30% de son chiffre d'affaires annuel de 255 millions d'euros avec le groupe Volkswagen. Les dernières propositions ont été rejetées car juger trop basses. Si le moment est venu pour Volkswagen de trouver des liquidités pour faire face à sa crise, ce n’est pas encore le temps de la braderie. Jusqu’à quand ?