Selon le quotidien Le Figaro, le lundi 8 janvier 2007, le procureur de la République de Paris a lancé une enquête préliminaire pour corruption d'agents publics étrangers visant l'exploitation et la commercialisation du pétrole camerounais. Dans un rapport remis à la Chancellerie, les services du procureur concluent que cette enquête est susceptible de mettre en cause la société Total. Les investigations ont été lancées à la suite d'une dénonciation de Tracfin, la cellule antiblanchiment du ministère de l'Economie et des finances. Une porte-parole de Total a déclaré que le groupe ne souhaitait faire aucun commentaire à ce sujet : "Nous l'avons appris par voie de presse et nous n'avons rien à en dire".