Des représentants d'agences de l'ONU, des ministres, des responsables d'entreprises et des experts sur le climat se retrouvent pour 3 jours dans le cadre d'une réunion internationale à Davos (Suisse). La rencontre de Davos prépare l'ordre du jour d'une réunion ministérielle sur le tourisme et le climat planifiée en novembre 2007 à Londres. Dans ce contexte, des organisations de l'ONU ont prévenu que le secteur du tourisme mondial doit faire face aux effets négatifs du changement climatique auquel il contribue lui-même de façon croissante.

D'après un rapport des agences onusiennes sur le tourisme, l'environnement et le climat venant d'être publié, l'impact du tourisme sur le changement climatique pourrait plus que doubler dans les trente prochaines années. Les transports, le logement et d'autres activités touristiques comptent pour environ 4 à 6% du total des émissions de gaz à effet de serre. Les destinations de voyage incluant des régions côtières ou montagneuses, particulièrement dans des pays pauvres ou sur des îles comme les Maldives, pourraient être les plus affectées par les changements climatiques et la hausse du niveau des mers. Les zones tempérées pourraient recevoir davantage de touristes à l'inverse des pays les moins développés qui vont en souffrir.

D'après l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), le changement climatique est réel, ses effets sont prouvés, et le secteur du tourisme doit s'y intéresser : près de 842 millions de voyages dans le monde ont été effectués en 2006 et le nombre de voyages internationaux devrait atteindre 1,5 milliard en 2020. L'OMT, le PNUE (Programme des Nations unies pour l'environnement) et l'Organisation météorologique mondiale (OMM) ont indiqué que la croissance continue du secteur pourrait mener à une hausse de 150% de ses émissions de gaz d'ici 2037.

(Source info : AFP Photo : m6info)