C'est un nouveau futur pour l'automobile qui se dessine au pays du soleil levant. Une aube qui ne concerne pas cette fois la voiture connectée, mais l'énergie qui lui est nécessaire pour se mouvoir. Le Japon parie sur la pile à combustible. On en rappellera le principe : de l'électricité est générée en faisant passer dans un circuit des électrons extirpés d'atomes d'hydrogène. Ces derniers se combinent ensuite avec l'oxygène de l'air pour former de l'eau, seule substance rejetée par le véhicule.


Pour développer cette technologie, il faut la mise en place et l'exploitation de nouvelles infrastructures. Un lourd investissement qui consistera à développer des stations d'hydrogène. Toyota, Nissan et Honda feront cause commune pour passer du rêve à la réalité tandis que le gouvernement aidera financièrement la démarche. Les trois constructeurs prévoient d'offrir différentes formes d'aide, notamment une participation aux frais d'exploitation.


Un effort qui risque pourtant de ne favoriser que l'un des trois partenaires : Toyota. Le premier constructeur mondial a déjà dans sa gamme une Mirai équipée de pile à combustible. Et elle semble déjà plaire : 700 unités ont été produites, un volume qui va passer à 2.000 en 2016 et 3.000 en 2017. Les Etats-Unis et l'Europe sont des marchés visés à court terme. Honda et Nissan sortiront aussi à terme leur modèle tandis que le Sud-Coréen Hyundai planche déjà sur le sujet.