Bon nombres d'équipementiers japonais sont allés s'implanter dans la région de Kyushu se trouvant le plus à l'Ouest du Japon... véritable voiture'land... avec pour œil malicieux de faire du business avec la Corée du Sud et la Chine où l'industrie automobile est en pleine explosion.

Ainsi Toyota verrait, lui, d'un très mauvais œil que ses équipementiers participent à l'effort de guerre du groupe Hyundai-Kia aux dents longues et qui n'en fini plus de prospérer.

En même temps, cela peut se comprendre puisque Toyota a fait vivre et se développer de nombreuses entreprises sous ses jupons et il est difficile de voir sa ‘progéniture' partir à la rencontre d'un autre... surtout que cette tierce personne profiterait indirectement des standards et de la technologie mis en place par le géant japonais.

Toyota se trouve donc dans une impasse... au plutôt dos au mur puisque le constructeur ne dispose d'aucun autre moyen de pression que de racheter lui-même les équipementiers avec les énormes liquidités qu'on lui connaît (il me semble 80 milliards de dollars, non ?)... dans ce cas uniquement, ils feront ce que Toyota leur imposera.

Dans le passé, ses mêmes équipementiers avaient fourni des pièces à Honda ou Mitsubishi sous l'impulsion de Toyota qui semblait confiant du fait de son poids diamétralement plus important et profitait aussi de la baisse du coût des pièces... Goliath ne craignait pas David puisqu'il avait les yeux rivés sur le territoire américain, notamment sur sa cible General Motors.

Mais la menace vient à présent de l'Asie...

A l'heure où les constructeurs lâchent leurs équipementiers sur le plan capitalistique, Toyota serait donc contraint de faire la démarche inverse... sacré coup dur !