Il y a la reprise mondiale du marché de l'automobile, qui tutoie ses niveaux d'avant la crise financière, mais il y a aussi la politique économique appliquée au Japon. La dépréciation du yen n'est pas non plus pour rien dans des résultats qui s'annoncent historiques pour Toyota. Un profit de 15,3 milliards d’euros pour l’année comptable qui s’achève donne la perspective d'une progression de 16,8 % sur un an tandis que le chiffre d’affaires pourrait progresser de 5,1 % à 194 milliards d’euros.


Ceci dit, il faut aussi vendre des voitures et Toyota fait bien son travail aux Etats-Unis et en Chine. Dès lors, une prochaine usine verra le jour au Mexique pour fabriquer des Corolla et une autre s'établira en Chine pour inonder les rues de Yaris. 200.000 voitures sont attendues d'un côté et 100.000 de l'autre. Par ailleurs, Toyota poursuivra son effort pour renforcer sa compétitivité par le biais, notamment, d'une nouvelle stratégie de mise en commun de plate-formes et de composants.