D'après le constructeur Toyota, pour que l'automobile continue d'être un moyen de transport durable au XXIe siècle, il est important de prendre des mesures proactives pour réduire son impact sur l'environnement tout au long de son cycle de vie. Ainsi, au stade du développement du produit, Toyota limite l'utilisation des produits toxiques tels que le plomb, élabore des matériaux faciles à recycler et prend en compte leur facilité de démontage. Le TSOP (Toyota Super Olefin Polymer), résine thermoplastique beaucoup plus recyclable que le Polypropylène, entre dans la composition de nombreuses pièces (pare-chocs, garniture de plancher, protection de réservoir à carburant...). Voici le détail de ses actions pour protéger l'environnement.

A la fabrication : une usine propre, respectueuse de l'environnement et intégrée dans le paysage

L'usine d'Onnaing est entourée d'un important espace planté de grande qualité : 3 330 arbres de variétés compatibles avec les exigences d'un Parc Naturel Régional sont plantés sur 26 hectares répartis sur le site. De plus, 80 hectares de prairie fleurie et 51 hectares de prairie fauchée ont été également créés.

OBJECTIF : "ZÉRO DÉCHET" / "ZÉRO REJET"

L'usine d'Onnaing est considérée comme une des plus propres et respectueuses de l'environnement des usines Toyota du monde entier :

  • Faible consommation d'énergie et de fluides (eau, électricité)
  • Faible quantité de déchets de production
  • Faibles rejets atmosphériques (dioxyde de carbone, solvants)
  • Qualité des eaux usagées (station de retraitement des eaux intégrée)
  • Réutilisation des déchets de production (matière plastique) dans le processus de production
  • Valorisation des déchets impondérables (incinération dans des centres homologués en tant qu'installation pour la protection de l'environnement)

UN EXEMPLE. YARIS : UN MODÈLE EN MATIÈRE DE RESPECT DE L'ENVIRONNEMENT

La Yaris, sortie des chaînes de production de l'usine de Valenciennes en 2001, est dotée d'un moteur à distribution variable intelligente (VVT-I) qui satisfait au niveau III des normes anti-pollution européennes (seulement 120 grammes de CO2 émis par kilomètre parcouru). Elle a été conçue pour permettre le recyclage et la réutilisation d'un grand nombre de ses composants. Les pièces métalliques ont été abandonnées autant que faire se peut pour améliorer la recyclabilité du véhicule. Le marquage des matériaux, appliqué à tout élément de plus de 100 grammes, permettra d'identifier la meilleure méthode de recyclage lorsque le véhicule arrivera en fin de vie. Enfin, de nombreuses pièces en plastique sont réalisées en polymère "superoléfinique", matière mise au point par Toyota et pouvant être recyclée jusqu'à cinq fois pour certains composants.

A la destruction

Toyota a fondé la première usine au monde de fabrication en série de produits recyclés à partir de Véhicules Hors d'Usage (VHU). Les déchets de broyage sont triés et recyclés, comme par exemple le RSPP (Recycled Sound Proofing Products), matériau d'isolation phonique réutilisé dans diverses pièces des véhicules.

A la réparation

Toyota France s'est fortement investi auprès de son réseau pour le mettre conforme à la réglementation environnementale et l'encourager à mettre en place un Système de Management de l'Environnement. Les réparateurs agréés Toyota ont à leur disposition un classeur "Guide de traitement des produits automobiles usagés" pour pouvoir éliminer correctement leurs déchets (huile, batteries, pneus, liquide de refroidissement...).

Voilà pourquoi Toyota a une longueur d'avance !