Ségolène Royal présentait hier son fameux plan de transition énergétique censé permettre à la France de faire en partie une croix sur les énergies fossiles et de faciliter le passage aux énergies renouvelables. Le document (que vous pouvez trouver par ici) regorge d'idées en tout genre, pas forcément toutes idiotes mais pas forcément non plus applicables à chaque fois. Et dans ce long dossier, on trouve un volet automobile qui n'est ma foi pas inintéressant, et qui mérite que l'on si arrête quelques secondes.


La ministre de l'Ecologie propose en effet de faire passer le bonus des véhicules électriques de 6300 euros, actuellement, à 10 000 euros. « Oui, mais ». Il y a bien un « mais » puisque pour obtenir le crédit de 10 000 euros, il faut être dans une zone ZAPA (zone d'actions prioritaires pour l'air) ET céder un véhicule diesel polluant. Qu'entend donc la ministre par polluant ? La chose n'est pas précisément définie, mais ce « super » bonus a clairement pour but d'évincer les vieux diesels du parc automobile, majoritairement responsables des émissions de particules fines.


Mais que seraient les véhicules électriques sans bornes de recharge ? Ségolène Royal semble avoir pensé à tout. La ministre vise un parc de bornes de recharge de 7 millions d'unités d'ici 2030. 30 % de ces installations seraient financées par l'Etat. Au total, le projet concernant les transports devrait coûter autour d'un milliard d'euros.


Pour les plus intéressés, voici le document expliquant le financement complet du projet.