Trois niveaux de finition sont disponibles. Un de moins que la berline, l’Essentia qui représente la version d’accès sur cette dernière n’est pas reprise sur la GTC. L’Astra 3 portes démarre avec le niveau Enjoy, à l’équipement décent malgré quelques petites lacunes comme l’ordinateur de bord (260 € ), comprenant toutefois la climatisation manuelle, l’extinction des phares différés "follow me home" ou les rétroviseurs électriques dégivrants. Il permet d’accéder à la plupart des options des finitions supérieures, par exemple l’éclairage directionnel adaptatif bi-xénon AFL (1.150 €) ou les moins onéreux bi-xénon fixes à 710 €.

Essai - Opel Astra GTC : du fard, pas encore la  poudre

A la place de l’ Elégance, le cœur de gamme de la GTC fait place à la Sport qui devrait à elle seule accaparer la moitié des ventes selon le constructeur. Elle est livrée avec jantes alu, sièges avant Sport avec réglage lombaire pour le conducteur, climatisation automatique, régulateur de vitesse, volant 3 branches gainé de cuir à commandes de radio intégrées, ordinateur, châssis sport avec Sport Switch, pédalier… sport et ciel de pavillon noir. A peine mieux équipée, la finition haute Cosmo disposent en plus de projecteurs antibrouillard, d’un troisième appui-tête arrière et d’une sellerie cuir-tissu. A noter que la 2.0 T 200 ch Cosmo, indisponible dans les finitions inférieures, offre en prime la suspension à amortissement piloté et l’éclairage directionnel adaptatif bi-xénon. Une "fausse" quatrième version Cosmo Panoramique apparaît pour couronner la gamme, qui reprend bien sûr le fameux toit panoramique en verre et lui seul. Elle représente un supplément de prix de 1 400 €, tarif identique à l’option qui apparaîtra en juin pour les autres finitions. Les autres options, ni pas assez ni trop nombreuses, sont proposées à des tarifs sympathiques, comme par exemple le contrôle de pression des pneumatiques à 200 euros.

Contrairement aux autres compactes qui s’affichent en 3 portes entre 300 et 600 € de moins que la 5 portes correspondante, Opel tente le coup de vendre les deux carrosseries au même tarif. C’est plutôt osé, mais vu la personnalité des lignes de la GTC, ce détail ne devrait pas réfréner les acheteurs. D’autant que le rapport prix /équipement/qualité perçue reste au final tout à fait favorable, même en comptant la recommandable suspension à amortissement piloté.