Comme d’autres, Fiat est en surcapacité dans plusieurs de ses usines. Comme d’autres, il a déjà pris des mesures « anti-sociales ». Le groupe italien a ainsi fermé l’an passé son usine de Termini Imerese, près de Palerme où 1 600 personnes étaient employées.


Pour faire face à la crise automobile actuelle (qui est un peu plus qu’une crise automobile), le patron du groupe, Sergio Marchionne, a prévenu que d’autres fermetures pourraient advenir. Lui qui avait envisagé à une époque d’installer le siège de Fiat aux Etats-Unis évoque sans ambages la possibilité de fermer, en Italie, trois sites de production sur quatre. Avec les conséquences sociales que l’on imagine.


Evidemment, Marchionne est un simple gestionnaire, qui plus est bien payé, pour faire le sale boulot. Il pourra toujours arguer Fiat de la chute de plus de 15 % des ventes du groupe en Europe depuis le début de l’année pour justifier l’annonce d’une nouvelle fermeture. Mais, arrivera bien un jour où, de telles annonces, ne suffiront même plus, économiquement, politiquement et socialement, à satisfaire des actionnaires toujours soucieux de toucher des dividendes.