De cette première course du week-end de Lans-en-Vercors on retiendra aussi la victoire d’Adrien Tambay, sur BMW Série 1 (Saintéloc Racing). Le fils de Patrick Tambay est devenu à 19 ans le plus jeune vainqueur d’une course de l’histoire du Trophée Andros. Et comme si cela ne suffisait pas, il a triomphé dès sa deuxième apparition dans la discipline. Un exploit que seul Romain Grosjean avait réussi à réaliser jusqu’alors ; c’était l’an passé, déjà à Lans-en-Vercors.


Le jeune pilote, engagé dans la filière Gravity, était évidemment ravi : « Je n’y croyais pas avant de venir. Mais l’équipe m’a dit qu’il y avait un coup à jouer aujourd’hui. Les pneus étaient bons, et j’ai bien compris ce qu’il fallait faire ici, sur un circuit qui, de ce que j’ai pu comprendre, réussit plutôt bien aux pilotes n’étant pas forcément des spécialistes du Trophée Andros. Je pense que j’aurais pu aller plus vite dans ma manche. J’ai peut-être trop attaqué. Je suis surtout content pour tous les gens qui m’ont aidé à venir, notamment Sébatien Chetail (Patron du Saintéloc Racing) et Bertrand Balas ».


Quant à Dayraut, semble-t-il attiré par Pikes Peak, c’est un véritable tour de force qu’il a réalisé : « En repartant d’une feuille blanche avec une nouvelle voiture, une nouvelle équipe, je m’étais lancé un nouveau défi. Et il ne faut pas oublier que nous avons débuté la saison avec 40 kg de lest. Oui, clairement, ce fut le plus difficile à aller chercher. En réussissant à avoir une bonne auto et en ne faisant pas de grosses erreurs, je savais que c’était jouable. J’y croyais vraiment fort. Je disais qu’Alain Prost serait mon adversaire le plus coriace et ce fut effectivement le cas. J’espère toujours défendre les intérêts du Saintéloc Racing l’hiver prochain, car la fidélité paie toujours. Et j’espère que nous parviendrons à obtenir le soutien d’un constructeur ». BMW par exemple ?