A une époque où la suralimentation n'est pas aussi bien maîtrisée qu'aujourd'hui et que la précision électronique ne se chargeaitpar des gestions pointues de tirer le meilleur d'un moteur, la solution la plus facile et donc la plus utilisée était d'augmenter la cylindrée, surtout aux Etats-Unis du temps où l'essence était moins chère que le Coca Cola. « Bigger is better », « there is no replacement for displacement », « there is no substitute for cubic inches » et tout ça.

Mais quand on voulait vraiment beaucoup de chevaux, comme pour un dragster par exemple, une solution évidente s'imposait : adopter deux moteurs. C'est le cas pour l'engin ci-dessous : deux V8 Hemi de 6,4l, chacun surmonté d'un compresseur et amoureusement logés entre les deux rails d'un châssis en échelle, deux roues de vélo à l'avant, deux boudins de tracteurs à l'arrière, un réservoir avec juste ce qu'il faut pour parcourir 400m et une nacelle en porte-à-faux arrière pour accueillir le pilote inconscient, drogué ou suicidaire, à vous de choisir.

Voici une démonstration de l'un d'entre eux, filmé lors du festival Jalopy Showdown Drags 2010 sur la piste de Beaver Springs. Progressivité et adhérence semblent être des termes inconnus.

Twin-Engine Dragster : deux V8 à compresseur sinon rien

Twin-Engine Dragster : deux V8 à compresseur sinon rien

 
Twin-Engine Dragster : deux V8 à compresseur sinon rien

Twin-Engine Dragster : deux V8 à compresseur sinon rien

 
Twin-Engine Dragster : deux V8 à compresseur sinon rien

Twin-Engine Dragster : deux V8 à compresseur sinon rien