Dans la nuit de dimanche à lundi, une unité de Police procède à des contrôles de vitesse dans Paris. C'est alors que surgit à très vive allure une Mercedes aux plaques d'immatriculation diplomatiques. Les policiers tentent de stopper le conducteur mais il refuse d'obtempérer.

Les fonctionnaires de Police le rattrapent quelques rues plus loin, mais contre toute attente, l'optimiste (quant à la suite des événements) leur fonce dessus. Un des agents tire dans les pneus de la voiture et touche miraculeusement sa cible (oui, ça arrive plus souvent dans les films que dans la réalité). Cela n'arrête pas le cow-boy helvétique, qui poursuit sa course, avant d'être intercepté quelques minutes plus tard.


Il clame alors que son statut de diplomate le protège de toute poursuite, mais il n'a pas sur lui les papiers pour prouver sa "bonne foi"… Il est alors soumis à un test d'alcoolémie qui révèle son état d'ébriété.


Conduit au commissariat pour une vérification d'identité, il se verra relâché dans l'heure, l'Ambassade de Suisse et le Ministère des affaires étrangères ayant confirmé sa qualité d'ambassadeur auprès de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique).


Une histoire qui finit donc bien (pour notre homme). Quant à la France, elle peut dénoncer ces faits à la Suisse, ce qu'elle fera, ou pas… Et les Français peuvent juste se dire que la Justice (ou l'injustice, au choix), est à deux vitesses.


Avec AFP