Jouissant d’une excellente réputation en matière de tenue de route, la 307 a légué ses qualités à la 308 qui ne déroge pas à la règle. Peugeot a donc conservé la plate-forme de la 307 avec ses trains AV et AR qui ont subi toutefois quelques légères optimisations. Les voies ont ainsi été élargies de 30 mm et la rigidité augmentée de 10%. Le résultat est tout à fait probant avec un comportement sain. La direction se veut précise et assez informative, nettement plus agréable en tout cas que celle d’une Renault Mégane même restylée. A peu près au même niveau que celle d’une Volkswagen Golf. Le freinage est puissant mais progressif grâce à des disques de 283 mm de diamètre sur lesquels sont montés des pistons dont le diamètre a été augmenté de 57 mm.

Essai - Peugeot 308 : 100 pour sang Peugeot

Les mouvements de caisse sont très bien maîtrisés offrant par la même un excellent confort pour les passagers qui apprécieront notamment le soin qui a été apporté à l’insonorisation. La différence avec la 307 est significative pourtant cette dernière était loin d’être mauvaise dans ce domaine. Plus dynamique que la Citroën C4 berline, la Peugeot 308 nous paraît plus efficace qu’une Renault Mégane même si l’on pourra regretter l’absence d’ESP de série sur les deux premiers niveaux. Bon point en revanche concernant la motricité. Même sur route détrempée, comme ce fut le cas pour notre premier jour d’essai, celle-ci n’a jamais été prise à défaut. Très plaisante à conduire, la 308 est particulièrement sûre comme en atteste les 5 étoiles obtenues récemment aux crash-tests Euro Ncap. D’excellents résultats dus en partie à la structure à triple voies de répartition des efforts, des 9 airbags dont un pour les genoux ainsi qu’aux différentes aides électroniques.