Côté comportement,on regrette la médiocre qualité des pneus Hancook dont l'insuffisance de grip suprendra, même à faible allure, le conducteur non averti. L'économie engendrée est la seule explication qui peut justifier ce choix.

Le freinage, quant à lui, montre rapidement ses limites. Dans un usage intense, les concurrentes font mieux. Epinglons également la commande de boîte imprécise qui a été pourtant retravaillée et son mauvais étagement. Pour éclaircir tous ces points noirs, il ne faut pas chercher très loin et il suffit de se tourner tout simplement du côté de la fiche technique où l’on remarque que la Nouvelle Matiz a utilisé la même plate-forme que la précédente génération. Ceci explique cela.

Essai - Chevrolet Matiz : évolution et non révolution

Hormis ces reproches, la Matiz n’est pas une mauvaise voiture avec un confort satisfaisant. Son terrain de jeu favori est sans aucun doute possible la ville où sa taille de guêpe (3.50 m de long et 1.50 de large) lui permet de se faufiler un peu partout et de stationner très facilement. Dans les petites rues étroites, ce fut un réel plaisir d’autant plus que la tendance est à l’accroissement des mensurations. Cette facilité d’utilisation est un peu gâchée par le nombre trop important de tours de volant entre chaque butée. Le conducteur pestera également contre le volant non réglable.

Essai - Chevrolet Matiz : évolution et non révolution

Les 4 portes permettent, en revanche, de prendre place plus facilement que dans la Twingo par exemple et il faut noter l’apparition d’appuis-tête arrière qui étaient jusqu’alors absents. Pas de surprise concernant la capacité de chargement avec 170 litres mais celle-ci peut atteindre 845 litres en rabattant la banquette arrière. Une contenance relativement importante vu le gabarit de la voiture. Carton rouge en revanche en matière de rangement. A l’avant, les rangements de portières peuvent seulement contenir des cartes tandis que les passagers arrière devront composer avec juste une seule aumônière.

Trois finitions et un équipement complet

Essai - Chevrolet Matiz : évolution et non révolution

Comme la première du nom, la Matiz se décline en trois finitions baptisées S, SE et SX. La première est uniquement disponible avec le trois cylindres tandis que les deux autres sont réservées aux 4 cylindres. Dès la finition de base, la Matiz offre le double airbag, l’ABS, la direction assistée, les prétentionneurs de ceinture. Les finitions supérieures peuvent recevoir également la condamnation centralisée à distance, la climatisation manuelle, la radio CD, les vitres électriques ainsi qu’un rétroviseur électrique du côté passager (NDLR : pourquoi pas les deux côtés ?). La répartition définitive des différents équipements interviendra lors de la commercialisation.

Question sécurité, en plus des équipements cités précédemment, la Matiz est également une des premières voitures à répondre aux nouvelles normes européennes en matière de sécurité des piétons. Un bon point.

Essai - Chevrolet Matiz : évolution et non révolution

Enfin, venons-en à aborder l’un des sujets-clés dans cette catégorie à savoir le prix. Même si les tarifs pour la France n’ont pas encore été dévoilés, Chevrolet embarrassé. Le constructeur a d’ores et déjà indiqué que les prix devraient être calqués sur ceux de la Kia Picanto (7890-10490€) avec une entrée de gamme moins chère qu’auparavant mais des versions supérieures plus coûteuses. La grille définitive sera connue lors de la commercialisation, soit quelques semaines après le lancement du trio franco-japonais qui devrait être affiché aux environs de 8000 €.