Essai - Toyota Avensis 2.4 VVT-i 165 ch : le luxe de l'essence

Disponible uniquement avec la finition la plus haute baptisée Linea Sol Pack, l’Avensis 2.4 VVT-i ne néglige aucun équipement. Presque tout ce qu’un conducteur peut souhaiter est ici de série que ce soit les sièges chauffants électriques en cuir, les rideaux pare-soleil, la climatisation automatique bizone, le régulateur de vitesse, le détecteur de pluie, l’ordinateur de bord et les jantes alu 17 pouces. Une mention toute particulière pour l’autoradio CD très simple à utiliser et à la très bonne acoustique. Déception en revanche car il faudra piocher dans la liste des options pour obtenir le radar de recul bien pratique vu le gabarit de la voiture et la visibilité arrière plutôt réduite en 4 et 5 portes (350 €). Les accros reprocheront aussi l’absence de l’allumage automatique des phares. Un Pack Technologie comprenant les phares au xénon, les lave-phares, le système de navigation DVD avec écran couleur et télécommande peut être installé contre 2850 €. A noter que le GPS à écran rétractable est loin d’être très pratique puisque la programmation ne peut se faire qu’à l’arrêt.

La présentation est sobre, sans fantaisie, très classique mais les matériaux de bonne qualité et la finition est au niveau de la réputation de la marque c’est à dire sans aucun défaut majeur. On remarque à peine certains plastiques dur de la planche de bord et de la console.

Sur d’autres versions précédemment essayées, nous avons noté des bruits d’air à allure modérée et des sifflements stridents du à un manque d’étanchéité à l’air à grande vitesse. A cette allure, au-delà de 180 km/h, l’essuie-glace arrière se soulève.

Une vraie familiale

Essai - Toyota Avensis 2.4 VVT-i 165 ch : le luxe de l'essence

L’Avensis 2.4 marque également de précieux points en matière de confort. Le conducteur trouvera ainsi très facilement une position au volant optimale grâce aux réglages électriques du siège et à ceux en hauteur et en profondeur du volant. Les sièges sont presque moelleux à l’inverse des allemandes, "un peu à la Française !

Les occupants profiteront aussi de sièges offrant une bonne assise et un maintien correct empêchant toute "glissade incontrôlée", malgré le recouvrement en cuir. L’habitabilité est assez généreuse et le coffre se révèle pratique avec un seuil de chargement bas et des formes géométriques mis à part un détail : les puits d’amortisseurs peuvent gêner le chargement d’objet au fond du coffre. Le volume de 510 l est nettement plus important que ces concurrentes comme par exemple la 407 qui ne propose que 407 litres. Les déplacements en famille avec enfants et bagages ne posent donc aucun problème.

Le break

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Il offre une bonne capacité de chargement, son accès est facile, mais sa largeur à géométrie variable (passages de roues) n'en font pas le déménageur idéal. De même, l'encombrement cache-bagages ne s'installe pas vraiment aisément, et les appuis-tête ne s'encastrent pas dans la banquette 2/3-1/3…