Sur le plan du comportement, au moins la Renault Laguna en version GT de notre essai qui bénéficie de réglages de châssis exclusifs et de pneumatiques Michelin Pilot Exalto 2 qui lui confèrent un caractère plus dynamique tout en restant civilisé au quotidien est fabuleuse.

Le superbe compromis entre un confort de suspension irréprochable (nettement supérieur à celui d’un BMW 320d) et un comportement aussi sûr que plaisant auquel participe la remarquable précision de la direction ,dépourvue des remontées de couple ressenties au volant de l’Avensis Clean Power 177 ch) nous amènent plutôt à une comparaison avec la Lexus IS 220d ou vers d’autres constructeurs spécialisés –dépourvus de motorisations directement comparables.

La motricité se montre nettement plus convaincante que celle de la Toyota Avensis 177 ch. Ce qui n’empêche pas l’antipatinage d’être mis brièvement à contribution jusqu’au passage de la troisième sur sol gras si on a une godasse de plomb à la place du pied droit. Cette remarque ne sert pas à dénigrer le remarquable train avant de la Renault Laguna GT, mais bien à souligner l’omnipotence du couple à mi-régime. L‘agrément de conduite est de premier ordre, surtout si on considère la discrétion et l’efficacité rare de l’ESP (qui plus est déconnectable). Le freinage et l’ABS méritent les mêmes compliments. Seule ombre au tableau, les passagers arrière devront composer avec une habitabilité moyenne, loin des références de la catégorie.