Essai - Mercedes CLS 320 CDI : l’autre étoile

Lancée uniquement en essence en version 350 et 500, la voici maintenant en diesel avec le V6 CDI étrenné sur la Mercedes Classe C au printemps 2005 puis adopté plus récemment par le Mercedes CLK.

Brillant sur les deux précédents modèles, il a une nouvelle fois tenu ses promesses.

Avec ce seul moteur diesel, la Mercedes CLS 320 CDI est dotée d’un bloc diesel à injection directe de dernière génération couplé à la boîte automatique à sept rapports 7G-TRONIC. Il avoue ainsi une puissance de 224 ch et un couple important de 510 Nm dès 1 600 tr/min Déjà testée sur le Mercedes Classe R, la boîte 7G-TRONIC se distingue par un étagement parfait, une bonne rapidité de passage, sans se montrer toutefois particulièrement réactive lors de freinages d’urgence ou en conduite rapide.

Les performances sont en adéquation avec le design de la CLS puisqu’elle est capable d’abattre le 0 à 100 km/h en 7 secondes et d’atteindre une vitesse de pointe de 246 km/h. La consommation se veut relativement raisonnable avec une moyenne mixte de 7,6l/100 km.

Bluffante au niveau des prestations, la CLS l’est aussi en fonctionnement avec son 7e rapport. Silencieuse à souhait, les passagers ne souffriront d’aucun bruit de roulement ou d’air. Malgré cela, le conducteur aura plaisir à démarrer le V6 avec notamment le système de démarrage sans clé. Dans cette configuration, il suffira de presser sur le sommet du levier de vitesses pour mettre en branle le moteur. C’est presque comme sur la Mercedes SLR.

Essai - Mercedes CLS 320 CDI : l’autre étoile

Avec ses dimensions plus que généreuses, la Mercedes CLS semble rivée à la route. Même en conduite sportive, les mouvements de caisse sont relativement bien maîtrisés et la CLS vire quasiment à plat, même si notre modèle n’était pas équipé de la suspension active, uniquement disponible en option. La direction se révèle pour sa part douce et précise. Même en ligne droite, on ne ressent jamais la moindre impression de flou. Le freinage est mordant et endurant grâce notamment à ses 4 disques ventilés. Dans la plupart des situations, la CLS affiche une grande sérénité avec un châssis sain et parfaitement équilibré, sous surveillance de nombreuses aides électroniques. Bref, difficile à prendre en défaut. La CLS confirme donc son positionnement relativement sportif.