Essai vidéo - Chevrolet Orlando : un prix Magic

Essai vidéo - Chevrolet Orlando : un prix Magic

 

Ce monospace 7 places très typé SUV mélange les genres, à la manière d’un Dodge Journey ou d’un Nissan Qashqaï. Le meilleur des deux mondes, réunit dans l’appellation fourre tout : « Crossover ». Avec ses 7 places et ses 4,55 m, le dernier né de la gamme Chevrolet s'attaque directement aux leaders de la catégorie tels que le Renault Grand Scenic ou le Grand Citroën C4 Picasso. Avec deux avantages non négligeables dans sa besace. Une forte personnalité et des tarifs agressifs. Des arguments qui s’adressent aux jeunes familles à la recherche d’un véhicule de loisir, capable d’emmener 7 personnes.

En bon Crossover, l’Orlando mélange les genres. Un faciès de woodie, des épaules de 4x4 et un profil de monospace. Le dessin est soumis à l’appréciation personnelle. On aime, on n’aime pas, mais cet Orlando a le mérite d’être plus marqué que ses (très) fades congénères comme le Renault Grand Scénic et Volkswagen Touran.  

Dans l’habitacle. Même appréciation. L’originalité prime. Notamment avec l’apparition d’une console multimédia réversible. D’une simple pression, le panneau de commande s’occulte et libère un espace de rangement suffisant pour pour y accueillir un GPS nomade par exemple. Ce rangement comprend également un ensemble de prise USB/jack pour rester connecté avec votre iPod ou autre.

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La seule crainte potentielle que nous avions avec ce genre de véhicule, fabriqué en Corée, concernait la qualité des plastiques et leur assemblage. Les progrès enregistrés dans ce domaine depuis la Cruze sont également à saluer pour ce monospace. Certes, la qualité reste en deçà des Touran, C4 Picasso et consorts, mais il y a du mieux.

Avec un châssis de Cruze pour support, l’Orlando ne partait pas vainqueur en matière d’habitabilité. Moins bien armé que ses concurrents, le crossover américain nous a (très) agréablement surpris. La position de conduite est correcte, avec un volant réglable en hauteur et en profondeur. Si l’espace aux genoux reste passable aux places arrière, la garde au toit et l’espace au coude figure dans les standards de la catégorie. La présence d’une baquette coulissante aurait facilité la vie aux grands gabarits.

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LA bonne surprise provient des deux places supplémentaires. L’accès est ingénieux et plus simple que chez certaines concurrentes grâce au basculement de la seconde rangée (sur vérins). L’espace et le confort de cette troisième rangée sont très corrects et adapté aux voyages. Avec ces deux places supplémentaires, Chevrolet propose bien plus que du dépannage. La modularité globale est moins étudiée que sur des monospaces pur jus. On pense aux sièges arrière non coulissant, au seuil de coffre haut perché et à quelques petits détails pratiques absents. Toutefois, l’Orlando reste un véhicule intéressant capable de libérer un volume de coffre allant jusqu’à (852 litres) et proposant un nombre incalculable de rangements. Un compromis intéressant pour la famille.

Des tarifs agressifs

Chevrolet propose à l’occasion du lancement une offre spéciale à 15 990 € (prime à la casse déduite) avec la motorisation essence 1.8 141 ch. Le haut de gamme équipé du diesel 163 ch se négocie, lui à 27 500. Soit bien en dessous de la concurrence à motorisation et finition équivalente (Renault Grand Scenic dCi 160 ch  (bvm) Jade à 33 100 €/Citroën Grand C4 Picasso HDi 150 Exclusive à 30 200 €).