La hausse récente de la mortalité routière a probablement accéléré la mise en place des nouveaux radars « chantiers ». Lié directement à la présence de chantiers sur la route (d'où son nom, donc), ce radar peut être trimballé n'importe où et donc installé régulièrement dans de nouvelles zones. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait choisi un endroit apparemment stratégique pour l'une de ses première implantations : sur l'A6, au niveau de Fleury-en-Bière en Seine-et-Marne. Sur une portion, la vitesse passe de 130 à 110, puis de 90 à 70 en raison de travaux.


Ainsi, encore mieux que celui d'hier et ses 900 flashs en 24 heures, c'est un autre radar qui fait parler de lui. C'est sur cette portion de Seine-et-Marne que ce second « radar chantier » a flashé 2500 fois en 24 heures, preuve apparemment que peu respectent les limitations temporaires mises en place pour les travaux. En tout cas, une chose est sûre, ce radar a de beaux jours devant lui et le ministère de l'Intérieur a déjà prévu d'en mettre 150 sur nos routes d'ici l'an prochain. Comme d'habitude avec les radars, l'investissement devrait être rentabilisé très (très) rapidement.


Le ministère précise tout de même : « Bien qu'ils soient déplaçables, les radars autonomes sont annoncés aux usagers de la route comme le sont les radars fixes. Un nouveau panneau routier a été spécialement créé pour indiquer leur présence et appeler à la plus extrême prudence. Ce panneau annonce des contrôles automatiques "sur toute la longueur du chantier" ». Vous êtes donc prévenus.