Essai - Daewoo Evanda : une certaine image du luxe

Si certains constructeurs multiplient les versions et les finitions sur leurs modèles, Daewoo ne se perd pas dans les méandres des catalogues car l’Evanda est uniquement disponible dans la seule finition CDX. Une politique volontairement minimaliste qui permet de mettre l’accent sur l’équipement particulièrement riche. Jugez plutôt.

Essai - Daewoo Evanda : une certaine image du luxe

Côté sécurité, on trouve la direction assistée, l’antipatinage (TCS), le rétroviseur intérieur électrochrome, les ceintures avant à prétensionneurs, de même que quatre airbags frontaux et latéraux. Côté confort, là aussi, la dotation est pléthorique avec la climatisation automatique, les quatre lève-vitres électriques, le coffre à ouverture motorisée actionnable par télécommande, les phares au xénon à hauteur réglable, les antibrouillards, un intérieur en bois d’un bel aspect, le siège conducteur réglable électriquement, les jantes en alliage, la sellerie en cuir, les sièges chauffants, les appuis-tête inclinables, sans oublier une installation audio 6 HP à commandes au volant intégrant lecteur de K7 et chargeur frontal à 5 CD. Regrettons simplement l’absence de radar de recul très pénalisant pour une berline de ce gabarit et incompréhensible pour un véhicule dit haut de gamme.

Même si la qualité des matériaux a indéniablement progressé, on est encore loin des standards européens. La planche de bord bicolore est garnie de plastiques durs brillants peu flatteurs au regard mais aussi au toucher. Ce défaut est principalement visible au niveau du tableau de bord avec ses 3 compteurs cylindriques à la manière d’une Alfa 156, la qualité en moins.

Essai - Daewoo Evanda : une certaine image du luxe

Pour le reste, pas de manque majeur, mais malheureusement aucun point d’excellence. L’Evanda est juste dans la moyenne. L’impression de départ demeure globalement positive, mais sans atteindre le niveau d’équipement d’une Vel Satis ou d’une berline allemande. Par rapport à l’une des ses concurrentes directes, la Hyundaï Sonato, également très bien équipée, l’Evanda se différencie principalement par sa sellerie en cuir.

Une bonne habitabilité

Essai - Daewoo Evanda : une certaine image du luxe

En grosse berline qu’elle est, l’Evanda offre une habitabilité généreuse, notamment aux places arrière, incontestablement l'un des points forts de la voiture, tout comme le coffre, assez vaste (420 dm3) mais à l’accès un peu trop exigu. Regrettons également le confort des sièges avant qui demeure perfectible par manque de maintien latéral. Les sièges souffrent d'un dossier qui s’avère plutôt dur. On a tendance à glisser, ce qui nuit fortement au bien-être surtout sur longues distances.

Essai - Daewoo Evanda : une certaine image du luxe

Les lombaires fatiguant énormément. Il est parfois difficile de trouver une position de conduite idéale. A l’arrière, les grands gabarits trouveront facilement la place de loger leurs jambes, tandis que le 5e passager se sentira beaucoup moins à l’aise que ses voisins avec une place plus étroite et moins confortable.

Malgré le gabarit imposant de cette berline, les rangements sont plutôt rares et petits. C’est le cas notamment de la boîte à gants et des différents vide-poches.