Essai - Opel Signum : le bon créneau ?

Malgré ses qualités, l’Opel Omega n’a jamais inquiété les grandes routières des marques allemandes de prestige. Sans toutefois démériter, si on considère qu’elle a pendant des années occupé la première place des ventes dans le haut de gamme en Europe parmi les marques généralistes, devant Safrane, 605 et consorts. Comme l’aura des Audi A6, BMW Série 5 et –surtout- Mercedes Classe E semble pour l’heure inextinguible, et qu’il existe déjà au sein du groupe GM des modèles de prestige Saab et Cadillac assez bien armées pour la confrontation, Opel a pris le temps de la réflexion avant de décider si l’Omega serait remplacée ou pas. Ce sera certainement le cas, à l’horizon 2005. Nous ignorions jusqu’à présent si elle resterait fidèle à la propulsion en reprenant la base de la Cadillac CTS ou bien si elle rejoindrait le clan des tractions sur la plate-forme de la remplaçante de la Saab 9.5. A priori, à la vue du concept-car Insignia dévoilé lors du Salon de Francfort 2003, l’architecture classique avec moteur longitudinal (V6 et V8) et roues arrière motrices seront conservées.

Essai - Opel Signum : le bon créneau ?

Dans l’immédiat, la marque au blitz (l’éclair cerclé de la calandre) assure l’intérim avec la Signum. En puisant dans la banque d’organes de la Vectra, elle représente une offre originale par son gabarit à la croisée des chemins entre segments M2 et H, son habitabilité et son style. Se situer ailleurs, afin de mieux briller, un peu à la manière de la Renault Vel Satis.