Essai - Chevrolet Matiz : évolution et non révolution

La première génération de Matiz se caractérisait par un côté sympathique dû principalement à sa face avant. Conscient de cet atout auprès de la clientèle et notamment des femmes qui représentent 66 % des acheteurs, les designers de chez Daewoo ont décidé de jouer la carte de la continuité en apportant toutefois de profondes évolutions esthétiques.

Ainsi, c’est l’ensemble de la caisse qui a été redessinée. A l’avant, les phares conservent leur aspect circulaire mais les optiques intègrent désormais dans un bloc aux formes originales les clignotants. L’autre grande nouveauté de la nouvelle Matiz est son dessin plus mature et dynamique. Ainsi, elle se pare maintenant de deux nervures sur le capot, de boucliers plus massifs tandis que la ceinture de caisse est plus haute diminuant la surface vitrée. Cette impression se retrouve également au niveau de la partie arrière avec une vitre de hayon moins haute que la précédente génération.

Essai - Chevrolet Matiz : évolution et non révolution

L’habitacle est radicalement différent avec une planche de bord entièrement revue qui adopte un style proche de celui de la Citroën C4 à savoir avec deux blocs d’instrumentation ; l’un devant le conducteur regroupant les différents témoins lumineux et un autre situé en position centrale composé notamment du compteur de vitesse et du compte-tours. A noter que ce dernier peut être à la sortie de la couleur de la carrosserie.

Passé l'effet de surprise, on remarque tout de suite les plastiques brillants et durs loin d’être très qualitatifs même s’ils sont bien assemblés. On regrettera également certaines fautes de goût comme par exemple une visserie trop apparente au niveau des fixations des sièges ou de la boîte à gants. Dommage car dans ce domaine, les concurrentes font mieux.