La Jazz est commercialisée avec deux motorisations : le 1.2 78 ch et le 1.4 83 ch. Bizarrement ces deux motorisations sont très proches l’une de l’autre en matière de puissance et de couple puisqu’elles ne sont séparées que par 5 ch et 9 Nm. Une différence minime qui explique difficilement la présence des deux blocs.

Si la Jazz excelle en matière d’habitabilité, elle pêche sur le plan dynamique avec une motricité qui fait cruellement défaut et un amortissement insuffisant entraînant un roulis important, désagréable pour les occupants.

Essai - Honda Jazz : ennemi juré du Modus ?

Le 1.2 ne manque pas de ressources pour grimper dans les tours mais les rapports de boîte trop longs le pénalisent notamment sur la 5e vitesse. Très discret dans les bas régimes, il n’hésite pas à monter dans les tours et les performances sont relativement satisfaisantes avec une vitesse de pointe de 170 km/h.

D’une cylindrée plus importante, le 1.4 est plus agréable mais celui-ci pâtît également de la boîte mécanique. Pour en tirer la quintessence, nous vous conseillons vivement d’opter pour la boîte robotisée CVT à 7 rapports qui est un modèle du genre malgré un prix un peu élevé (1200€).

Disponible sur les finitions LS et Graphite, cette transmission offre un mode automatique classique, un mode sport ou un mode séquentiel qui est dirigé par l’intermédiaire de palettes se trouvant derrière le volant.

Essai - Honda Jazz : ennemi juré du Modus ?

Un bouton "mode 7 rapports" situé à droite permet de passer du mode séquentiel au mode automatique.

Le confort d’utilisation est excellent puisque le changement de rapports est très doux notamment en mode séquentiel quoiqu’un peu moins en automatique. Cet agrément a malheureusement des répercussions au niveau des performances avec une vitesse de pointe (160 km/h) et des reprises inférieures à la version 1.2.

Léger avantage enfin à la version 1.4i, équipée de pneumatiques plus accrocheurs et plus larges (185/55 R15 contre 175/65/ R14).