Une idée lumineuse

Essai - Renault Mégane II Coupé-Cabriolet : en verre, sinon rien

Le succès rencontré par la Mercedes SLK et la 206 CC nous vaut de découvrir en cette fin d’été deux nouveaux représentants dans la catégorie des coupé-cabriolet. En une douzaine d’années, le marché européen des coupés a reculé de 300 000 à 250 000 exemplaires alors que celui des cabriolets a progressé de 100 000 à près de 300 0000 dans le même temps, dopé par les coupés-cabriolets. Ces derniers représentaient plus du tiers des ventes de cabriolets l’an dernier. La Mégane II Coupé-Cabriolet dessinée en interne par Renault Design s’étire sur une longueur de 4,35 m (4,21 m pour la berline). Toute la partie avant, sauf les ailes et le pare-brise provient de la berline. Les longues portières, évidemment spécifiques, autorisent une bonne accessibilité à bord, y compris aux places arrière. A l’intérieur, si la planche de bord et les sièges restent ceux de la berline, on est avant tout frappé par la luminosité procuré par le toit en verre étudié et industrialisé par le carrossier allemand Karmann, contrairement à la plupart des coupés et des cabriolets capote en place. Les claustrophobes seront contents.

Essai - Renault Mégane II Coupé-Cabriolet : en verre, sinon rien

Quant à ceux qui craignent que l’habitacle se transforme rapidement en serre, qu’ils se rassurent, il n’en est rien même sous le soleil estival de Séville. L’ouverture (et la fermeture) à mécanisme électro-hydraulique du toit entièrement automatique, sans le moindre verrouillage manuel, demande 22 secondes. Il s’effectue véhicule à l’arrêt pour plus de sécurité. Un tempo dans la moyenne sans plus.Rangé dans le coffre, le module de toit en occulte les deux tiers. Il en reste 190 dm3, soit un peu plus que ses congénères. En coupé, le volume atteint un record de 490 dm3 qui permet à 4 personnes de rejoindre leur lieu de villégiature sans faire l’impasse sur la brosse à dent ou le peigne. Quoique, l’habitabilité aux deux places arrière n’est pas encore royale, certes en progrès par rapport à une 206 CC ou à l’ancien cabriolet Mégane (grâce à un empattement plus long de 6 cm), elle ne permet pas d’emmener deux adultes de leur plein gré pour un long trajet.