Pour le lancement de son nouveau modèle, Volkswagen a mis le paquet sur les moteurs puisque pas moins de 5 moteurs seront au catalogue avec 4 essence et un diesel. En essence, on trouve donc le 1.6 FSI 115 ch, le 2.0 FSI 150 ch, le 2.0 TFSI 200 ch et le 3.2 V6 de 250 ch. Moins de choix en diesel puisqu’on retrouve uniquement le 2.0 TDI 140 ch qui représentera 70 % des ventes en France.

Durant notre essai, nous avons pu conduire deux blocs essence, le 2.0 FSI de 150 ch et le 2.0 TFSI de 200 ch.

Volkswagen EOS : le jour s’est levé

Le premier qui développe tout de même la puissance respectable de 150 ch nous apparaît clairement comme la motorisation minimale pour animer les 1600 kg de l’EOS. On peut donc craindre pour le 1.6 FSI de 115 ch. Pas de gros défauts à signaler au niveau des accélérations, des reprises ou de la vitesse de pointe de 209 km/h mais on sent bien qu’il ne faut pas trop en demander car l’EOS dans cette configuration semble plus faîte pour cruiser que pour affoler les chronos. Bien aidé par son excellente boîte de vitesses à 6 rapports, ce moteur est toutefois très agréable à conduire avec en prime une consommation enregistrée relativement raisonnable de 9,8 l/100 km à allure relativement soutenue.

Volkswagen EOS : le jour s’est levé

Situation différente avec le 2.0 TFSI qui équipe la Volkswagen Golf GTI. Avec ses 200 ch disponibles entre 5100 et 6000 tr/min ainsi que son couple de 280 Nm entre 1800 et 5100 tr/min, ce moteur nous avait impressionné sur la GTI. Changement radical avec l’EOS puisque même s’il conserve son comportement relativement rageur, ses chronos sont moins bons avec une vitesse de pointe de 232 km/h (- 3 km/h) et un 0 à 100 km/h abattu en 7,8 secondes (+ 0, 6 secondes).

Malgré ce constat, l’EOS, ainsi doté, s’affirme clairement comme l’un des cabriolets les plus performants du marché et autorise une conduite très rapide avec des vitesses largement illégales. Même si la consommation peut monter très vite dans ces conditions, en usage plus raisonnable, elle est honnête avec une moyenne tournant aux environs de 12 litres.

Uniquement disponible au lancement en boîte mécanique, le 2.0 TFSI sera également associé à la boîte DSG à la rentrée prochaine ; tout comme le V6 3.2 et le 2.0 TDI avec un surcoût de 1520 €.