Sur la route la classe E est devenue une référence. Et avec la venue d’un nouveau bloc et d’un pack sport, elle entend conserver sa place de leader de la catégorie, en France (27 % de part de marché).

Testée sur les routes chaotiques de l’île de Majorque, la classe E a fait preuve d’une grande qualité routière.

Essai - Mercedes Classe E 350 : l'étoile du renouveau

La première remarque à formuler, sur ce modèle de route, saute non pas aux yeux, mais aux oreilles. L’insonorisation de l’habitacle est optimale.

Mais heureusement pas assez pour cacher la jolie sonorité du double échappement, dont était équipé notre modèle d’essai. La qualité de filtrage des suspensions approche également la perfection. L’essieu arrière multibras gère avec parcimonie la compression et la détente des amortisseurs . Les nombreuses imperfections des routes majorquaises deviennent quasiment imperceptibles. En taquinant légèrement la pédale de droite, la réponse est immédiate. Le V6 s’enorgueillit et l’accélération, vous colle au siège. Evidemment, le ressenti est moindre que dans une 911 turbo, mais demeure assez rassurant pour effectuer des dépassements périlleux en toute sérénité. Preuve en est que sur les routes escarpées d’Inca (dans les terres de Majorque) doubler relevait du défi.

Sur les grands axes, pratiquement pas de défauts. Mais sur les lacets de montagnes, la routière pêche. Son poids et ses dimensions (4,82 l x1,82 L) se font ressentir, et elle a une légère tendance à survirer, malgré la présence d’ESP. Mais rappelons qu’il faut tout de même la chatouiller pour sentir le train arrière se dérober. En revanche sur son terrain de prédilection, la Classe E fait preuve d’une bonne tenue de route. Les jantes 18’’ et les boudins de 245 mm de large (en version Packsport) contribuant évidemment a garder une trajectoire précise.