De quoi s'agit-il ? De l'histoire d'une entreprise aixoise bien connue des initiés, Solution F, qui s'est retrouvée sur le sable après avoir cru au mirage d'une enseigne de Dubaï, Union Properties, qui lui proposait de s'occuper des moteurs de sa « Speedcar Series ». Avant de l'engager dans une traversée des déserts pour obtenir la simple rétribution de ses services. Opération qui, à ce jour, n'a toujours pas eu lieu.

Premier temps de la fable, l'appel du désert. La « Speedcar Series », on le sait, est une discipline montée du côté des Emirats avec des berlines typées Nascar alimentées par un bon gros bouilleur V8. Le terme, en la circonstance, est particulièrement approprié puisque la discipline a connu de gros soucis de fiabilité la saison passée, caractérisés par des surchauffes faisant fondre la mécanique.

Union Properties, le mauvais conte de Noël de Solution F:  I - L'appel du désert

Pour faire baisser la température du 5,7 l GM, Philippe Gache, en charge de la voiture de Jean Alesi, sensibilise le « General Manager » alors délégué de la série, Benoît Lamonerie, sur les compétences de l'équipe de Eric Chantriaux, réunie sous la bannière Solution F. Une opportunité qui est favorablement considérée puisque les deux techniciens attachés au programme Speedcar à Dubaï sont envoyés à Venelles, siège de l'entreprise française, pour phosphorer sur la future définition technique du V8.

Avec les dénommés Benjamin Durant et Olivier Piquenot une synthèse est trouvée promettant une mécanique plus fiable et économique à exploiter, si bien qu'une proposition technique et financière est dégagée. Le marché est prometteur, nous sommes en juin 2008. Jusque là, tout va bien.