A première vue durant le salon de Francfort 2005, la VW EOS plantée au milieu d'un champ de tournesols faisait trembler les huiles du groupe. Le système complexe de toit amovible, bien difficile à mettre au point et cause d'un retard de livraison, cachait ses vertus sous les spotlights allemands. De banale et pas très excitante, la VW EOS se révélait bien plus élégante sous le rai du Dieu Ré. En lumière naturelle, une Eos en impose. Son cul contenu grâce à son chapeau tripartite à arches repliables vous fait passer une Megane CC, une Astra Twin top, voire une Focus cabriolet pour un Pick Up fermé plus proche d'un El Camino que d'un cabriolet estival. Et le client potentiel de ce type d'auto l'a bien compris puisque la VW Eos se révèle être un tube de l'été 2006.

Les 1559 exemplaires vendus en Juin lui octroient 10 % du marché et le leadership du segment. Le pire dans tout ça (pour la concurrence) c'est que la version d'entrée de gamme n'était pas disponible en Juin ! Elle arrive aujourd'hui avec un 1.6l FSi de 115 ch au tarif de 25.950 euros.

La gamme s'articule autour de 3 moteurs essence (le 115 ch vu ci-dessus, un 150 ch et un 200 ch) et un turbo-diesel de 140 ch.

Un modèle haut de gamme disposant du V6 de 250 ch arrivera bientôt.

Les plus vendus actuellement sont pour 47% le 2.0l FSi de 200 ch, puis pour 25%, le 2.0l de 150 ch et pour 24%, le diesel. Je ne vous étonnerais pas en vous disant que la couleur la plus répandu est un gris metallisé suivi de près par un 'noir perle' et un "bleu de Minuit" plus rare.