Même si JCDecaux peste contre les actes de vandalisme, Vélib’ reste une source de profit efficace…avec un chiffre d’affaires de 57 millions d’euros en 2008 !

Le système de vélos en libre-service parisien reste donc une bonne affaire, malgré les pertes dues aux dégradations et aux vols du célèbre vélo gris. Jean-Charles Decaux est satisfait, puisque ces résultats « sont en accord avec les prévisions initiales. » Toutefois, la société est lasse des réparations à répétition et des coûts que cela implique. Pour davantage rentrer dans ses frais, JCDecaux a demandé à la Ville de Paris une participation financière supplémentaire, non prévue dans le contrat d’origine (voir news) : si le cota de Vélib’ volés et détériorés dépasse 4% du parc mis en service, la Ville s’engage à verser 400 euros par vélo. Si le chiffre dépasse les 20%, des renégociations auront lieu.

Jean-François Decaux pointe du doigt « l’impact négatif sur les comptes, dans la mesure où il y a plus de frais de vandalisme que prévu. (…) Toutefois, ce n’est pas un contrat où l’on perd de l’argent. » Rappelons ce chiffre : 57 millions d’euros. Effectivement, il n’y a pas de quoi se plaindre.

Ce qui est positif, c’est que le Vélib’ a de beaux jours devant lui, et continue à faire des petits.