Chez BMW, on a le sourire, avec pour commencer des immatriculations en hausse de 20% en France et de 6,4% en Europe au mois d'octobre mais aussi avec un troisième trimestre 2011 qui bat tous les records précédemment établis par le groupe bavarois. Avec 399 219 unités écoulées en tout, soit une augmentation de 9% (BMW +8,2 %, Mini +13,4 %, Rolls-Royce +12 %), le chiffre d'affaire gonfle de 3,8%, à 16,54 milliards d'euros par rapport à la même période l'année dernière.

Et le tableau s'embellit encore un peu plus en ne considérant que la branche purement automobile du groupe, avec un chiffre d'affaire à +8% à 15,34 milliards d'euros et une marge opérationnelle à +57,9% à 1,82 milliard d'euros en représentant 11,9%. Le résultat net du trimestre s'élève quant à lui à 1,64 milliard d'euros, à +21%, avant impôt, et à 1,08 milliard d'euros, à +23,8%, après impôt.

« Pour l'année 2011, nous espérons une croissance de 10% de nos ventes »

En cumulant les neuf premiers mois de l'année, les bonnes nouvelles continuent d'affluer : de janvier à septembre, le groupe a vendu 1 232 584 véhicules, une hausse de 16% à laquelle les trois marques du groupe ont contribué (BMW +14,5 %, Mini +24,1 %, Rolls-Royce +41,3 %) et qui s'est répartie dans l'ensemble du monde (Europe à +10%, les États-Unis à +12,2% et l'Asie à +38,8%). Le chiffre d'affaires du groupe suit donc une tendance similaire, s'établissant à 50,47 milliards d'euros à +15,4% avec une marge opérationnelle qui n'est pas loin d'avoir doublé, à 6,47 milliards d'euros et +92,8%. Le résultat net quant à lui s'établit à 4,1 milliards d'euros, à +102%, et le taux de marge opérationnelle de l'activité automobile seule à 12,8%, soit 5,93 milliards d'euros, en hausse de 115%.

Autant dire que pour l'ensemble de l'année, BMW a toutes les raisons d'être optimiste : « Pour l'année 2011, nous espérons annoncer un nouveau résultat avant impôt record (4,8 milliards en 2010) ainsi qu'une croissance de plus de 10 % de nos ventes pour dépasser le niveau historique des 1,6 million d'unités » a conclu Norbert Reithofer.