Austin Mini Cooper 1.3 : un joujou extra

Vidéo - Mini Cooper 1300 de 1991 vs Mini Cooper de 2011 : maxi duel
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Née en 1959 du génie d’Alec Issigonis, cette Austin fabriquée à Longbridge a ni plus ni moins posée les jalons de la citadine moderne. Malgré un encombrement de puce (3m05 de long pour 1m41 de large !), son architecture révolutionnaire lui permet d’offrir 4 vraies places. La recette est simple : de minuscules roues indépendantes repoussées aux extrémités d’une coque autoporteuse, et un 4 cylindres de 848 cm3 monté transversalement à l’avant. Ce concentré d’ingéniosité, posé au ras du sol tel un karting, de surcroît léger et agile, laisse rapidement entrevoir son potentiel sportif. John Cooper, comparable à notre Amédée Gordini national, sera le premier à se pencher sur le berceau de cet enfant prodige. Bonne pioche ! Au fil des évolutions, la cylindrée augmente jusqu’à 1275 cm3 et la puissance atteint 76 ch. C’est plus qu’il n’en faut pour mouvoir les 620 kg de cette bombinette, et faire la pige au Monte Carlo aux puissantes Ford Mustang et Porsche 911. Le mythe Mini Cooper est né ! Après Austin, la BMC et même Innocenti, la Cooper revient au catalogue Rover en 1991. Peinture bicolore, élargisseurs d’ailes et jantes Minilite de 12 pouces lui donnent le grand méchant look. Cette ultime Cooper à carburateur (elle reçoit l’injection dès 1992) s’en donne les moyens, en recevant l’inépuisable 1275 cm3, porté à 61 ch. Malgré des performances limitées (144 km/h), l’irremplaçable Cooper décuple les sensations de conduite, comme aucune autre, tout en respectant les limitations de vitesse. Un joujou extra cette Mini !

MINI Cooper : elle fait son maximum

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BMW a eu le nez creux en rachetant à la fin des années 90 la Mini. La preuve, au fil des années, on est passé d’un modèle unique à une marque « premium » branchée, offrant à présent une vaste gamme, comptant même un tout-chemin ou un coupé. Certes, le cœur reste bien la « Mini », ou du moins son esprit, car la petite est devenue bien grosse (3m70) et plus lourde (1070 kg minimum), ceci afin de répondre aux normes de sécurité de son époque, toujours plus draconiennes. Une époque qui réclame aussi du confort, et même du diesel ! Ultime crime de lèse-majesté : le mazout s’invite même sous le capot des versions Cooper ! Heureusement, la Cooper essence, la vraie, reste au catalogue. Et afin de compenser son embonpoint, il y a eu également inflation dans la salle des machines, puisque cette seconde génération de « Mini made by BMW » reçoit un 4 cylindres 1.6 de 122 ch. C’est un haras deux fois plus conséquent que dans l’ancêtre signé Rover, mais les sensations ne sont pas pour autant deux fois plus fortes. C’est même plutôt le contraire, à cause d’un confort accru, chose dont vos lombaires et plombages vont finalement se féliciter sur un long trajet. Et si cette Cooper enfin civilisée a perdu un peu en saveur, elle parvient néanmoins à cultiver le feeling de conduite très « karting » de son prédécesseur. Elle obéit à son conducteur au doigt et à l’œil, et perpétue à ce titre une institution plus que cinquantenaire. Petite mais costaude, une Mini d’hier ou d’aujourd’hui fera toujours son maximum !