L'un est assureur et voudrait suivre de près sa politique d'indemnisation de ses sociétaires qui pourraient être aussi à l'occasion incités à la conduite vertueuse. L'autre vous donne le chemin à suivre mais est aussi capable de dire à qui en a fait la demande où vous êtes. Deux intentions qui se retrouvent dans la formule dite « conduite connectée » qui se traduira concrètement par la mise en place d'un boîtier.


On n'est plus loin de la boîte noire et celle-ci devra être payée par le client séduit qui sera mis à contribution pour 50 euros par an. Une fois ce boîtier installé dans la voiture, il faudra télécharger une application depuis le Play Store ou l'App Store suivant le type du smartphone. Des services d’assistance pour être rapidement pris en charge en cas d’accident ou de panne, des indicateurs de conduite avec tableaux et palmarès, des conseils en éco-conduite et prévention routière, tout sera à vos pieds.


Certes, mais les esprits chagrins diront qu'il s'agira là, aussi, d'une mise sous surveillance. L’assureur pour rassurer assure avoir travaillé étroitement avec la CNIL pour être certain de se conformer aux réglementations en vigueur. D'ailleurs, c'est justement pour des raisons de vie privée, que le boîtier ne contient pas de puce GPS. En revanche il utilise celle du téléphone et seulement en cas de besoin. Certes, mais dans le même temps, un service « Retrouver ma voiture » est pourtant compris dans la démarche.


Techniquement, le boîtier conçu par TomTom, vient se brancher sur le port OBD du véhicule. Intégrée sur à peu près toutes les voitures disposant depuis le dé but de ce siècle, cette prise sert au départ aux constructeurs pour diagnostiquer les pannes. A terme, Allianz envisage de mettre en place un système dit de « pay as you drive ». Si vous conduisez sereinement et évitez et les comportements à risque, l’assureur pourrait alors vous accorder un rabais sur votre assurance. On n'oubliera pas pour autant que l'enfer est pavé de bonnes intentions.